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Promotion et connaissance des voiles de jonques.
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Le coin des maquettes
 

Belle de Shangaï

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Caractéristiques

Longueur hors tout :                   75 cm
Longueur à la flottaison :           62 cm
Largeur hors tout :                     23 cm
Tirant d’eau :                              14cm
 Déplacement :                              3,5 kg
Lest :                                           1,2 à 1,3 kg
Déplacement :
Surface de la misaine :               706 cm2
Surface de la grande voile :      1572 cm2
Surface totale voiles :               2278 cm2

Il était tentant en s’appuyant sur les caractéristiques de la jonque moderne "Mandragore 2"  d’établir un plan modifié pouvant s’adapter  à une jonque radio commandée pour le gouvernail et motorisée.
A cet effet la liaison entre la quille et la carène a été modifieé pour  favoriser la mise en place du bordé entre ces deux éléments .
La mâture doit être démontable  rapidement et surtout les manœuvres du gréement courant doivent aboutir à un ratelier de cabillots situés autour du mât,de manière à ce que seul l'écoute de la voile soit tournée sur des taquets de pont.
Le pavois doit être renforcé pour que l’on puisse implanter des boucles pour les ridoirs de haubans. Il est connu que certaines jonques ne possèdent pas de haubans, mais dans ce cas il faut augmenter le diamètre des mâts, c'est un choix a faire.
On trouve deux grandes cales, la première sur le pont milieu dans laquelle le pack  contenant les piles ou accus pour la propulsion avec son servo moteur et l'inversion de polarité pour la marche arrière qui n'est pas très efficace. Il est peut être préférable de conserver les logements des piles de manière à doubler la capacité d’utilisation. A cause du décroché du pont cette installation n'a pu être installé plus sur l'arrière et de ce fait un poids important risquait de mettre la jonque sur le nez, aussi la position du centre de gravité du lest a été repoussée sur l’arrière de manière a mettre le navire sans différence. Une autre grande cale sur le pont arrière pour loger le récepteur, le servomoteur du palonnier du gouvernail et les piles. L'avantage de séparer le récepteur d'une bonne distance du moteur électrique c'est qu'aucun parasite ne vient troubler la réception.
En ce qui concerne les voiles les lattes sont appliquées de chaque coté de la voile, c'est beaucoup plus joli de la sorte. Les bossoirs du youyou sont amovibles, ce sont des pièces fragiles et elles ne servent que lorsque la jonque est utilisée en navire de décoration. La motorisation a le grand avantage de ramener toujours le navire à bon port de plus elle sert a aider le navire vent debout à virer de bord, ce qui n’est pas le fort des jonques.
 De plus comme on ne peut pas jouer sur le déplacement du centre de gravité de la misaine en amenant la voile, cette aide est bien utile.
Un petit panneau  surmonté d'une barre à roue tout à l'arrière pour la visite et le réglage du palonnier de gouvernail. Sur le panneau de la cale avant un habitacle avec des hublots pour les logements et sur le panneau arrière un roof de descente.
Tout a été monté de manière à être démontable que ce soit le moteur ou le gouvernail. Il serait intéressant d'étudier un jonque comme celle représentée naviguant dans la baie d’Along, qui n'est pas une vraie jonque puisqu'elle possède une quille centrale et un étrave, mais comme elle ne possède pas de décroché entre les ponts cela permettrait de regrouper su l'arrière toutes les fonctions. Cette jonque est très esthétique, par contre que vient faire le bout dehors.

Maquette Belle de Shangaï
réalisée par Claude Meunier
 
Belle de Shangaï   Belle de Shangaï
 
Belle de Shangaï   Belle de Shangaï
 
Belle de Shangaï   Belle de Shangaï

Jonque moderne Chinoise

Ce qui suit est une description de la construction de la jonque mais chacun peut la construire à sa manière sans tenir compte de ce qui est recommandé pour mener à bien l'exécution de ce navire.

Description de la Jonque

A partir de l'avant on trouve un mât de misaine démontable et sur le pavois de chaque coté des boucles pour les ridoirs des haubans. Une cale surmontée d’un panneau et de sa cabine. Au milieu du navire le grand mât démontable et sur le pavois des boucles pour les ridoirs de haubans. De chaque coté sur le pont une paire de taquets pour le tournage de l'écoute de la grand-voile. Deux marches pour accéder au pont surélevé arrière et une cale fermée par un panneau surmonté d'un roof de descente amovible, une paire de taquets pour le tournage de l'écoute de la grand-voile et quelques boucles. A cheval sur le pavois des étriers dans lesquels se glissent les bossoirs  amovibles du youyou.
Tout à l'arrière un petit panneau de visite de la commande du gouvernail. Enfin dans les pavois du pont milieu de chaque bord trois sabords de décharge.

Construction de la coque

La coque comprend les éléments suivants :

Une partie centrale, quille proue et poupe, elle est en trois parties du fait que sont inclus l'arbre porte hélice et le tube du gouvernail.

Un petit bloc avant.

Le tableau arrière et le tableau du château arrière, fixé perpendiculairement à la partie centrale par tenon et mortaise.

Les couples montés par enchevêtrement sur la quille centrale.

Montage de la partie centrale

Elle est en 3 parties du fait qu'il faut inclure le tube de l'arbre porte hélice qui fait 6 mm de diamètre et le tube de la mèche du gouvernail qui fait 5 mm de diamètre. Il faudra tenir compte de ces diamètres a enlever pour conserver les dimensions de cette pièce. Les différentes parties sont reliées entre elles en collant les tubes avec de l'araldite et en ayant soin de bien mettre à plat le tout, le bois manquant de chaque bord est rattrapé avec de la pâte à bois. C’est le moyen pour être sur que les tubes sont bien dans l’axe du ctp de 8 mm.

Montage du moteur électrique

Le moteur électrique est du type "Graupner 300", il est monté sur son support et repose sur un ctp de 8 mm  de 3,5 x 3 cm inclus dans la quille et incliné de manière à être aligné avec l'arbre de l’hélice, de toute façon il faudra intercaler un cardan type "Graupner". Le bâti du moteur est tenu par 4 vis "parker" de 4mm. Selon le montage, il est possible de faire fonctionner le moteur soit avec "marche avant, marche arrière" soit uniquement en marche avant ce qui double la capacité d'utilisation de la batterie.

Emplanture des Mâts

Mât de Misaine

Les mâts étant démontables une partie descend dans la cale, c'est un tube en aluminium de 11 mm, un rondin de hêtre manchonné et collé à l'araldite est ramené à un carré de 8 x 8 mm et collé dans une encoche de 8 mm dans la quille centrale, le tube s'élève au dessus du pont sur 2cm. Sur le coté tribord il est refendu de telle manière q'une petite pointe en laiton plantée dans le bas-mât empêche ce dernier de tourner, il en sera de même pour le grand mât.

Grand Mât

Le grand mât se trouvant au de dessus de l'arbre porte hélice, il faut confectionner une sorte de fourche en ctp de 8 mm qui vient à cheval sur la quille et qui permet le passage de l'arbre, cette fourche dans sa partie supérieure vient s'engager dans un tube en aluminium de 11mm identique à celui du mât de misaine "voir dessin sur le plan et photo".

Gouvernail

Le safran du gouvernail est taillé en forme d'aile d'avion dans un morceau d'ayous de 0,9 mm, une gorge est pratiquée sur le bord le plus épais où vient se coller un tube de 5 mm de diamètre en laiton de la longueur du safran.
Dans la partie supérieure du tube une tige filetée est collée et un trou de 1,5 mm est percé de telle manière q'une petite goupille puisse être mise en plaçe, elle servira à verrouiller le palonnier du gouvernail.

Le palonnier du gouvernail qui est emprunté à la boite de radio commande est percé à 5 mm et dans le quel un petit morceau de tube de 5 mm est collé et refendu, par la suite il viendra s'enfiler et sur la tige filetée en ayant soin d'engager la fente dans la clavette. Un boulon viendra maintenir le tout (voir dessin sur le plan et photo).

Dans la partie inférieure de tube du gouvernail une petite tige filetée est collée dont l'extrémité est ramenée a 3 mm et viendra s'engager dans le talon  de la quille, qui est constitué d'un morceau de tube de laiton aplati au marteau dépassant un peu le talon  et fixé par deux vis parker de 3 mm de diamètre.
I l ne reste qu'à mettre en place le tableau arrière et le fronton du château arrière tenu bien perpendiculaire à la quille par tenon et mortaise. Il est important de  ne pas revenir ultérieurement sur ces montages en particulier quand la coque est bordé .

Couples

Les couples sont en ctp de 5 mm, au nombre de 11 et prolongés jusqu'à la ligne de référence parallèle à la ligne de flottaison, ce qui permet de construire la coque quille en l'air. En découpant suivant le plan le rectangle en pointillé la coque étant bordée, on peut désolidariser la coque de son plan de montage, il ne restera que des fausses jambettes de pavois que l'on sciera au ras du pont avant la mise en place ce dernier.
Les couples 3 et 1 et 9 et 7 dans leur partie basse permettent de disposer en collant et pointant de chant un morceau de 0,9 x 2 cm d'un support pour les blocs qui contiennent les accessoires de la radio commande, à savoir pour le bloc 1 deux packs de 4 piles de 1,4 volts pour la marche du moteur,  du servo moteur et de l'inverseur mécanique de polarité. Pour le block 2, un pack de 4 piles de 1,4 volts, le récepteur, le servo moteur du palonnier du gouvernail et un interrupteur marche-arrêt. Voir le plan pour la construction des 2 blocs  qui sont fixés chacun à leur support par 4 vis parker de 3mm. 

La coque est bordée par des baguettes de 7 x 3 mm en ayous, on commencera au ras du pont et le long de la quille simultanément de chaque bord pour éviter de donner de la torsion à la coque en ayant soin de diminuer de moitié au moins la largeur des baguettes aux extrémités.
L'avant du pont se terminant au delà du pont, il faut enfiler sur la partie supérieure de l'étrave une petite plateforme qui fait la continuation du pont en ctp de 5 mm (voir le plan). Cette plateforme en losange sera à son extrémité terminée par un ctp de 3mm en forme de "U" de 6 mm de largeur collé et pointé perpendiculairement sur lequel viendront s'appuyer les baguettes de 7 x 3 mm du pavois.

La jonque étant très ventrue  lorsque les baguettes du haut et du bas se rejoindront il faudra terminer par des baguettes en sifflet.

On continuera au dessus de la ligne de pont a monter sur les fausses jambettes les baguettes de pavois.

Bloc avant

Le navire étant bordé, il reste a finir l'avant par un petit bloc constitué par des planchettes d'ayous de 0,9 mm empilé de chaque bord. Il faudra lors du ponçage soigner le raccord avec les baguettes du bordé,  lisser au besoin la jointure avec de la pâte à bois.

Jambettes de Pavois

Il est possible en sciant  avec une petite lame de scie de faire sauter les fausses jambettes de pavois qui ont servies à le construire. A partir de ce moment la coque est libérée de son  chantier.

Liston de pavois et de Pont

Les listons sont en sapin de 4x3 mm, on arrondit à la lime les bords. L'épaisseur totale du pavois est alors de 9 mm.

Ponçage de la coque

Le profil de la coque étant en escalier, avec du gros papier de verre on casse les angles sans trop insister, il vaut mieux obtenir la continuité en bouchant avec de la pâte à bois jusqu'à obtenir après plusieurs couches et ponçages une coque lisse. En agissant de la sorte on conserve l’épaisseur du bordé 3mm. Une première couche d'apprêt peut être passée.

Ouverture des Ponts et mises en place des hiloires de cales

Cale avant

Les couples 8 et 7 de la cale avant sont ouverts sur une longueur de 9,5 cm de manière à laisser passer le bloc de commande du moteur électrique. Les hiloires sont constituées par un ctp de 3 mm qui vient s'appuyer sur les couples 6 et 9. Ils mesurent 4 cm de hauteur et débordent au dessus du pont de 1 cm. A l'intérieur de l'hiloire on collera une baguette de 7 x 3 mm à 6 mm du bord supérieur pour que le panneau de fermeture repose dessus. Autour de l'hiloire  extérieurement un carré de 5 x 5 mm en sapin est posé, sur lequel lorsque le navire navigue un adhésif est mis en place à cheval entre le panneau et l'hiloire.

Cale arrière

Le couple 2 est ouvert sur 11,5 cm de manière a laisser passer le bloc de commande du gouvernail. Les hiloires s'appuient sur les couples 3 et 1, ils ont les mêmes dimensions que ceux de la cale 1.

Panneau de visite du gouvernail

Au dessus de la mèche du gouvernail un petit panneau de visite permet d'avoir accès au palonnier du gouvernail. Il peut être clos temporairement et rendu étanche par un joint en silicone pour lavabo.
Un ctp de 5 mm est disposé entre le couple 1 et la partie supérieure de l'étambot sur laquelle elle est enfilée ( Voir schéma sur le plan). Découper une ouverture de 4 cm dans le sens de la longueur du navire et de 5 cm dans la largeur. Lorsque le pont sera mis en place on aura soin de disposer les baguettes en laissant 1 cm tout autour de l'ouverture pour la mise en place du panneau.

Renforcement  du pavois

Le pavois est doublé en épaisseur par la pose verticale de baguette 7 x 3 mm en ayous, de même sur la partie arrière du fronton du château, l'épaisseur atteint 6 mm. Ce renforcement va rendre le pavois très solide et permettre de poser les boucles pour les crochets des ridoirs.

Peinture Intérieure de la cale

Avant la pose du pont,  il faut passer au moins  2 couches de vernis et 2 couches de peinture glycéro. S'assurer que l'intérieur de la jonque est bien étanche.

Pose du pont

En abord le long du pavois il est recommandé de poser une baguette de 3 x 3 mm et sur la partie verticale entre le pont avant et arrière une baguette de support pour le bordé du pont avant, elle est en ayous 7 x 3 mm, de même pour le pont arrière une baguette posée en travers sur le fronton.
Le pont est bordé avec des baguettes en ayous de 7 x 3 mm. Commencer au milieu et terminer par des sifflets le long du pavois.
A l'emplacement des mâts le pont est rendu étanche autour du tube de 11 mm en aluminium par une couronne en ctp 3 mm de 4 cm de diamètre, collée tout autour du mât à l'araldite qui fera joint étanche.

Panneaux de cale

Les panneaux de cales sont constitués en ctp de 3 mm, sur lesquels sont collées des baguettes de 7 X 3 mm, ils font 6 mm d’épaisseur. Sur le panneau avant un cadre en baguette carrée de 5 x 5 mm est installé sur le quel s'emboîte la cabine avant, de même pour le panneau arrière ou s'emboîte le roof de descente. Le panneau de visite du gouvernail est en ctp de 3 mm, on tracera au feutre noir des lignes figurant le pont.

Lest

En plomb de récupération en deux parties, le poids est de 1 kg 200. La demi-forme du plomb sera effectuée en bois et enduite de graisse épaisse et doit être légèrement trapézoïdale pour pouvoir récupérer facilement le plomb au démoulage. Construire un bac largement dimensionné en ctp de 5mm dans lequel sera coulé du plâtre. Il faut laisser sécher au moins trois jours avant de démouler. Lisser la forme au papier de verre si des défauts sont constatés et qui seront reproduits sur le plomb. Utiliser une casserole en aluminium ou en acier inox et découper le plomb en petits morceaux. Il est préférable d'utiliser deux casseroles de manière a éliminer les scories en transvasant le plomb d'une casserole à l’autre. Il faut éviter que le plomb bout car il fera des bulles d'air qui donneront un aspect granulé au plomb. Les deux plombs sont tenus par 2 boulons de 4 mm, don les têtes et les écrous sont noyés dans le plomb par fraisage. On rebouchera les cavités avec de la pâte à bois.

Gréement

Mât de Misaine et  Grand Mât

En tube d'aluminium de 11 mm, il repose sur la partie qui descend dans la cale  à son extrémité il est manchonné par un rondin de hêtre enfilé sur au moins 10 cm et dépasse le tube de 5 cm.
Dans la partie haute un rondin de 10 mm est manchonné  se terminant en fuseau et dépasse du tube de 14 cm. On trouve un collier en cuivre rouge muni de chaque coté d'un anneau pour les haubans, sur l'arrière du mât un anneau pour le hissage de la voile et en dessous de chaque bord un anneau pour la balancine en patte d'oie.
 Même montage pour la grand-voile, sauf le rondin qui dépasse de 18 cm.
 A  4 cm de la base une couronne en ctp de 3 mm est collée à l'araldite et qui comprend 8 trous 2 mm pour les cabillots de tournage des manœuvres.

Gréement dormant

2 Haubans de chaque bord en dacron de 0,8 mm de chez Graupner, la partie supérieure passe dans les anneaux  du collier, la partie inférieure par un émerillon de pêche et un chape avec embout fileté dans lequel est soudé un crochet  en fil de laiton de 1,5 mm qui vient dans les boucles du pavois.
A remarquer que beaucoup de jonques qui possèdent des mâts très solides ne possèdent pas de haubans.

Gréement courant

La drisse de hissage de la voile qui fait dormant  au 1/3  de la dernière latte passe dans la boucle située sur  l'arrière du mât, la drisse est en fil de pêche de nylon pour ramender les filets de pêche et vient se tourner sur un des cabillots au pied du mât. Toutes les longueurs sont teintées en noir.

Les balancines qui se terminent en patte d'oie font dormant avec leurs  deux  branches sur la dernière latte et passent dans les boucles situées sous le collier de mât et viennent se tourner une de chaque bord sur un cabillot de pied de mât.
 
La cravate disposée sur la boucle de l'amure de la voile et la boucle située sur l'avant du bas-mât qui après deux tours  vient se tourner sur le premier cabillot.
Ce dispositif permet de faire varier le centre de gravité de la voile.

La drisse qui fait lacet pour appliquer la voile sur le mât fait dormant  sur l'amure de la dernière latte  et vient se tourner sur elle-même sur la dernière latte du bas de la voile.

L'écoute de voiles  qui fait dormant sur la dernière latte passe dans la boucle de pont située dans l'axe du pont pour la misaine et sur le fronton du château arrière et vient se tourner sur les taquets de pont.

Voiles

En tissu "Dacron" que l'on trouve dans les magasins de sport à la rubrique cerf-volant, il faut augmenter de 1 cm le pourtour des voiles pour pouvoir les replier en les collant à la colle néoprène, pas besoin de coudre les voiles.
 Lors du pliage le bord de chute des voiles faisant un angle il faut ouvrir au ciseau perpendiculairement. Les lattes sont  en sapin de 2 x 5 mm, peintes en noir avant la pose l'une sur l'autre la voile étant au milieu elles sont tenues en les cousant au moyen de deux trous de 1,5 mm percés à 5mm  l'un de l'autre. Les boucles disposées sur les lattes sont cousues sur les coutures des lattes. Le nombre de points de couture des lattes dépend de leur longueur (Voir le plan et les photos).

Antenne radio

L'antenne radio sort du milieu de la cale avant, à la lime on pratique une petite saignée dans le panneau pour le passage du fil électrique qui passe par le milieu de la rambarde et la boucle située au pied du mât à droite. Le fil électrique est rallongé  et se termine par un petit crochet en laiton de 1,5 mm qui vient sur un bracelet en caoutchouc lui-même amarré à une drisse. La drisse passe dans le même anneau que la balancine et vient se tourner à un cabillot du pied de mât.

 
 
Bossoirs du Youyou

Les bossoirs étant fragiles ils sont amovibles, à cet effet ils sont glissés entre deux "U" en laiton  obtenus en mettant à plat un tube de 5 mm disposé à cheval sur le pavois et cloués avec des petits clous en laiton et collés à l'araldite.Un butoir est disposé pour limiter leur course. Les bossoirs sont en ctp de 6 mm.

Youyou

Construit avec deux demi-coques, bien plus facile a creuser qu'en une seule partie et une partie centrale comprenant l'étrave, la quille et l'étambot. Les demi-coques sont façonnées dans des blocs en ayous, au besoin on empile en les collants des planchettes d'ayous de 0, 9 mm. Lorsque les deux demi-coques sont creusées on les colle successivement à la partie centrale en ayant soin de bien les positionner à la même hauteur. Installer le plancher et le banc.

Cabine milieu

La face avant et arrière est en ayous de 0,9 mm et les côtés en ctp de 3 mm, le toit avec des baguettes en ayous de 7 x 3 mm. Deux hublots de chaque bord de 15 mm de diamètre hors tout. Le verre des hublots  est en araldite après avoir bouché par un rondin peint en noir l'ouverture faisant ainsi un support pour l'imitation du verre.

Roof de descente

Les côtés sont en ayous de 0,9 mm et l'avant et l'arrière en ctp de 3 mm, le toit et le panneau coulissant en ctp de 3 mm.

Rambarde

 Elle est constituée par 7 rondins de 6 mm emplantés sur des ctp de 7 x 3 mm pour la partie supérieure et 7 x 6 mm pour la partie inférieure qui est collée et fixée au pont par deux broches en fil de laiton de 1,5 mm pour assurer une bonne tenue.

Gouvernail à roue

Il est implanté sur le panneau de visite, il comprend un fût en rondin de 10 mm façonné sur une perceuse, une roue découpée dans du ctp de 6 mm ainsi qu’un moyeu en ctp de même épaisseur. On implante sur le pourtour de la roue 6 petits ronds de 3 mm pour figurer les poignées.

Nom de la Jonque

Sur le fronton arrière dans un ctp de 3mm découpé en forme est inscrit : Belle de Shangaï.

Peinture

Les couleurs adoptées sont celles de la Chine à travers les ages à savoir le rouge et le noir. On joue sur une alternance de ces couleurs pour rendre la jonque la plus décorative possible. Ne pas oublier sur la partie avant le dessin de  "l'oeil" qui indique la route à l'homme de barre. Toutes les couleurs sont indiquées nettement sur les photos. 

Démontage des différents éléments

Tout ce qui a été monté à l’intérieur est entièrement démontable en cas d'avarie.
En particulier les mâts avec leur gréement dormant et courant ainsi que les manœuvres, de ce fait la coque et les mâts sont transportés séparément  et remontés très rapidement.

Conclusion

Voila un navire à voile qui sort des navires traditionnels, non seulement il est très décoratif mais il faut envisager une autre forme de naviguer avec ce type particulier de bâtiment. Lorsque l'on est possesseur d'une jonque moderne dont la longueur se situe entre 12 et 15 mètres, il représente le navire idéal pour le plaisancier de grande croisière ou la vitesse du bâtiment n'est pas la priorité. Des logements vastes, une grande stabilité, il est apte a affronter le mauvais temps puisqu'il est né dans des mers ou il existe des typhons avec une manœuvre des voiles rendue à sa plus simple expression : à savoir une drisse de hissage au moyen d'un petit treuil au pied du mât et une écoute de voile.

Essais

La jonque est un navire qui à tendance a venir sur le nez du fait de ses formes où le centre de gravité de la flottaison est en arrière de la plus grande largeur. Cela vient aussi du fait que les packs de piles pour la propulsion sont situés très à l'avant du centre de gravité de la flottaison.  Il peut être envisagé de placer le packs d'accus pour la propulsion plus sur l'arrière ou le lest en modifiant la position du centre de gravité en le ramenant lui aussi. C'est un point  qu'il faut surveiller lors de la mise en place en s'assurant que le navire est sans différence entre le tirant d'eau avant et arrière. Il est préférable que le navire soit plustôt un peu acculé que sur le nez.  
Les essais ont été effectués par beau temps, légère brise de SW, force  2 beaufort. La jonque  évolue bien  à toutes les allures par rapport au vent.
Par contre la marche arrière est peu efficace lorsque le moteur électrique est mis en route aussi il vaut mieux peut être envisager de supprimer la marche arrière  .de manière à doubler la capacité d'utilisation des batteries. 
 En marche avant la jonque avance vite et vire très bien, on apprécie la motorisation qui permet de faire revenir sans difficulté le navire à son point départ.

Claude Meunier

 

Yu Kong

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Modèle construit par Mr Daniel Stricker
sur le modèle d'une jonque
de l'architecte Dimitri Le Forestier
 
Yu Kong
 
Yu Kong   Yu Kong

 

Mandragore 2

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Maquette réalisée par Jean-Louis Martin au Canada
à partir des plans de forme du Mandragore II
 
Mandragore 2   Mandragore 2

 


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