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Promotion et connaissance des voiles de jonques.
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La voile de Jonque
Principe et fonctionnement



La voile de jonque est constituée de lés de tissus orientés généralement parallèle à la chute. Cette voile est sous tendu par un réseau de bambous et de bouts. Les bambous supérieur et inférieurs sont en général plus gros ce peut être des esparts en bois plein pour les grosses unités.

La voile de jonque s'apparente en quelque sorte à une voile au tiers mais avec ses particularités. On trouve des voiles de jonque à très fort rond de chute (Vietnam) jusqu'à des voiles sans rond de chute du tout dans le nord de la chine la voile représentée pour l'exemple peut s'apparenter à une voile du sud (de Canton à Hong-Kong). Cette voile est une vision moderne de la voile de jonque traditionnelle. Elle a subi une déformation dans le vertical pour améliorer son aérodynamisme par un plus grand allongement.

Pour des petites unités jusqu'à 15m et des faibles déplacement comme des jonques de plaisance ou de voyage récentes, la voile et transfilée sur un mat non haubané. Le mat est implanté dans la quille et passe par un étambrai au pont.

Il n'y donc pas de gréement dormant et le mat, étant incliné sur l'avant, travail uniquement à la flexion alors que le haubanage et les efforts des voiles de type marconi induisent des efforts de compression dans les mats donc obligent à un soutènement anti-flambage (barres de flèches).

Il est préférable de poser les bambous cotés mat pour éviter le ragage du tissu de la voile sur le mat. Donc au portant on voit les bambous quand on est dans le cockpit de la jonque.

La voile est taillée strictement plate et on s'arrange pour poser le gros bout des bambou coté écoute (on peut doubler les bambous s'ils ne sont pas assez long ou trop mince).

Pour renforcer la voilure des anciennes jonques un bout partait a intervalles régulier du dernier bambou jusqu'au bambou du bas. On créait ainsi un réseau à mailles plus ou moins carrées constitué de bambous et de bouts compensant la faiblesse des voiles en latanier tressée.

Les tissus à voile actuel ne nécessitent plus cela, de plus, ils sont d'un échantillonnage inférieur par rapport à une voile Européennes.

L'inclinaison du mat a la seconde fonction de permettre une modification longitudinale du Centre de Gravité de la voile par simple basculement, donc de modifier le centre vélique. Pour virer a coup sûr il suffit, avant le virement de bord d'envoyer la voile d'avant, vers l'avant. Comme le bord d'attaque de la voile est au-delà de l'axe réel de navigation du bateau, le bateau vire sans manquer.

On peut voir sur le schéma ci-contre l'ensemble des manoeuvres ordinairement rencontrées sur une voile de jonque. Il peut néanmoins y avoir des variantes de détail.


manoeuvres

CG ; Centre de gravité de la voile

A : Drisse sur palan.

B : Cravate, ce bout passe au tour du mat et gère l'éloignement plus ou moins important de la voile par rapport au mat.

C : Un grande estrope permet le passage du mat et les variations de position du CG en avant et arrière.

D : Plus petites estropes à chaque bambou

E : Bout de réglage d'avance ou recul de la voile. En relâchant du bout, la voile va vers l'avant par simple gravité, et évidement elle recule quand on en reprend.

F : Lazy jack, il doit y avoir un nom chinois pour ce mot, puisque cela fait 3000 ans que cela existe sur les jonques.

G : Ecoute multiple. Le dernier bambou en haut n'a pas d'écoute. Ensuite les bambous sont généralement gérés deux à deux par la même série d'écoute. Dans ce schéma on trouve une écoute pour les deux premiers bambous (après le dernier) elle part de l'extrémité du bambou

 
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